I2TRON – Programme de formation doctorale  

i2TRON – Groupes de recherche participants 

Groupes de recherche participants 

Prof Dr med. Rejko Krüger (LIH, LCSB) et Dr Feng He, co-superviseur (LIH) 

Rejko
Kruger

Professeur Krüger enseigne les neurosciences au Centre du Luxembourg pour la biomédecine des systèmes de l’Université du Luxembourg et est directeur de la Médecine translationnelle transversale au Luxembourg Institute of Health. Ses recherches cliniques et expérimentales sur la maladie de Parkinson sont soutenues par une Bourse d’excellence (PEARL) du Fonds National de la Recherche (FNR). Il a rejoint l’Université du Luxembourg en juin 2014 après avoir occupé pendant neuf ans les fonctions de professeur associé de neurologie à l’Université de Tübingen et de chef du Laboratory for Functional Neurogenomics au Hertie Institute for Clinical Brain Research à Tübingen, en Allemagne. 

Le professeur Krüger possède une expérience clinique et de recherche qui s’étend sur plus de 20 ans, avec un intérêt particulier pour la génétique des maladies neurodégénératives. À ce jour, il est l’auteur de plus de 150 publications scientifiques (>20 000 citations, h-index 49). Il coordonne le National Centre for Excellence in Research on Parkinson’s disease (NCER-PD), financé par le FNR et s’occupe en outre de patients souffrant de troubles du mouvement au Centre Hospitalier de Luxembourg. Il est actuellement réviseur pour diverses revues internationales à fort facteur d’impact et pour des organismes de financement ainsi que président du consortium international Genetic Epidemiology of Parkinson’s disease (GEoPD). Professeur Krüger est régulièrement invité à des conférences internationales sur la maladie de Parkinson ou les troubles du mouvement. En 2019, il a été membre de la direction lors de la World Parkinson’s Conference (Kyoto, Japon) et du Congrès de la Movement Disorders Society (Nice, France). En tant que professeur universitaire, le professeur Krüger a supervisé avec succès 19 étudiants en médecine et doctorants pendant leur thèse. Il supervise actuellement 6 doctorants et 2 étudiants en médecine à l’Université du Luxembourg. Depuis 2017, le professeur Krüger bénéficie du soutien du ministère de la Santé afin qu’il pilote des concepts de soins intégrés pour les maladies neurodégénératives au Luxembourg : le « Programme Démence Prévention » (une initiative pour prévenir la démence) et ParkinsonNet Luxembourg (un réseau de soins de professionnels de la santé pour la maladie de Parkinson). 

Feng
Hue

Dr He est chercheur principal et dirige le Groupe Biologie des systèmes immunitaires (GISB) au sein du Département Infection et immunité du LIH. Une fois plusieurs diplômes en ingénierie biochimique obtenus à la Tianjin University, il a poursuivi un doctorat (cumulative thesis) en biologie expérimentale des systèmes à la Technical University de Braunschweig, en Allemagne, ainsi qu’au Helmholtz Centre for Infection Research (HZI), sous la supervision du professeur An-Ping Zeng. Au cours de son postdoctorat avec le professeur Rudi Balling, il a été le premier à adapter et à appliquer l’approche d’analyse « coupable par association (guilt by association) » pour déduire de nouveaux gènes clés du réseau de corrélation génique construit à partir des données transcriptomiques de séries temporelles, puis à procéder à une validation expérimentale approfondie sur des modèles murins et des cellules T humaines. Fort de son expertise en matière d’inférence de réseaux à grande échelle et d’analyse dynamique, son groupe coordonne des efforts considérables en matière d’expériences guidées par un réseau biologique afin d’accélérer les découvertes biomédicales dans le domaine de l’immunologie des systèmes, en particulier de l’immunosénescence et de l’immunologie personnalisée. Il est actuellement membre du comité de rédaction de la revue Network and Systems Medicine et est réviseur pour différentes revues et divers organismes subventionnaires, dont le UK MRC. 

Prof Dr Markus Ollert et Dr Cathy Leonard, co-superviseuse (LIH) 

Markus
Ollert

Professeur Ollert est un clinicien-chercheur, spécialiste certifié en dermatologie et en allergologie. Il est le premier directeur du Département Infection et immunité (DII) et est professeur d’allergologie clinique à l’Odense University Hospital de l’University of Southern Denmark. Avant de rejoindre le LIH, il a été directeur scientifique de la Clinical Research Division of Molecular and Clinical Allergotoxicology de la Technische Universität München (TUM), l’un des cinq centres allemands d’excellence en matière de recherche sur les allergies, qui sont financés par une subvention de recherche collaborative à grande échelle du ministère allemand de l’Éducation et de la Recherche (BMBF). Professeur Ollert a également été vice-président du département Dermatologie et allergie (TUM). Avant de s’installer au Luxembourg, il a été professeur de dermatologie et d’immunologie moléculaires à la TUM de Munich, en Allemagne. Il a également été l’un des membres fondateurs de la Graduate School in Information Science and Health (GSISH) de la TUM à Munich, fondée grâce à un financement de l’« Exzellenzinitiative » de la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG). 

Cathy
Leonard

Dre Leonard a obtenu son doctorat en biologie moléculaire et cellulaire à l’UCLouvain en Belgique. Elle travaille dans le domaine de l’allergologie, avec un intérêt particulier pour l’immunothérapie allergénique (ITA) depuis 2003. Son travail au sein du Groupe Allergie et Immunologie clinique (département Infection et immunité), sous la supervision du professeur Ollert, est centré sur le développement de modèles animaux de l’ITA. Les récents travaux de l’équipe ont évalué un rôle novateur du CpG en tant qu’adjuvant induisant la tolérance lors d’ITA sur un modèle préclinique d’allergie aux chats. L’équipe souhaite particulièrement continuer la caractérisation des mécanismes cellulaires et moléculaires qui sous-tendent le modèle établi, avec pour objectif final de générer de nouvelles connaissances applicables à la traduction clinique pour améliorer le bien-être des patients allergiques. 

Prof Dr Dirk Brenner (LIH, LCSB) 

Dirk
Brenner

Professeur Brenner est titulaire d’une chaire d’immunologie et génétique et chercheur principal au LIH et au LCSB. Il est directeur adjoint du Département Infection et immunité du LIH et professeur adjoint d’allergologie à l’University of Southern Denmark. 

Le professeur Brenner peut se targuer d’une longue expérience de publications à fort impact, aussi bien en tant que premier auteur qu’auteur principal dans les domaines de l’immunologie, du métabolisme et du cancer. Son laboratoire est spécialisé dans les applications in vivo et a récemment contribué de manière significative à améliorer notre compréhension de la manière dont le métabolisme contrôle l’immunité. 

Professeur Brenner a étudié la biochimie aux universités de Bonn et de Witten/Herdecke (Allemagne), ainsi qu’aux universités de Stanford et de Harvard (États-Unis). Il a effectué son doctorat au Deutsches Krebsforschungszentrum (DKFZ) de Heidelberg, le centre allemand de recherche sur le cancer, dans le groupe du professeur Peter H. Kammer. En tant que postdoctorant, il a rejoint le prestigieux laboratoire du professeur Tak W. Mak, Institut Ontarien, Toronto (Canada).   

Le professeur Brenner a reçu une bourse de la fondation Alexander von Humboldt (Allemagne), une bourse du Cancer Research Institute (États-Unis) et de nombreux autres prix nationaux et internationaux. C’est la bourse de consolidation FNR-ATTRACT (Luxembourg) qui l’a amené au Luxembourg. 

Dr Andy Chevigné et Dr Bassam Janji, co-superviseur (LIH)

Andy
Chevigné

L’équipe de recherche du Dr Chevigné se concentre sur les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) impliqués dans les pathologies induites par les virus, l’inflammation et le cancer, et s’appuie sur divers essais cellulaires établis en interne et sur des techniques de pointe permettant d’aborder les aspects les plus actuels de la liaison et de la signalisation des RCPG. Leurs principales réalisations en matière d’étude des déterminants de la reconnaissance, de l’activation et de la modulation des RCPG par des ligands endogènes et viraux comprennent l’identification d’une nouvelle interaction entre le virus et l’hôte du RCPG et l’application réussie de la technologie d’affichage de phages pour développer des antagonistes des RCPG à base de fragments d’anticorps. 

Bassam
Janji

Dr Janji est co-superviseur du Dr Chevigne et dirige également son propre projet dans ce DTU (voir ci-dessous). 

Prof Mahesh Desai et Dr Bassam Janji , co-superviseur (LIH)

Mahesh
Desai

Mahesh S. Desai est le chef de groupe de l’Équipe Éco-immunologie et microbiome du Luxembourg Institute of Health et est professeur associé adjoint en « microbiome intestinal lors d’état de santé ou pathologique » à l’University of Southern Denmark, à Odense, au Danemark. Il travaille en tant que chercheur invité au RIKEN Centre for Integrative Medical Sciences, à Yokohama, au Japon. Il a obtenu son doctorat à l’International Max Planck Research School, à Marbourg, en Allemagne, et a suivi une formation postdoctorale à la University of Michigan Medical School, à Ann Arbor, aux États-Unis. Bien que l’alimentation soit un acteur important du microbiome intestinal, les mécanismes médiés par le microbiome qui connectent l’alimentation à diverses maladies sont mal compris. Les recherches du laboratoire du professeur Desai se concentrent sur le discernement de ces mécanismes et des processus immunologiques sous-jacents par le biais des interactions du microbiome avec la barrière muqueuse colique, qui agit comme première ligne de défense contre les agents pathogènes envahisseurs. Étant donné que le régime alimentaire moderne dans les pays développés comprend une quantité très réduite de fibres alimentaires, le laboratoire cherche à comprendre comment un microbiome intestinal privé de fibres affecte notre santé et contribue au développement de troubles tels que les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, les allergies alimentaires et la sclérose en plaques. Lors une étude décisive publiée dans la revue Cell, le professeur Desai et ses collègues ont démontré qu’un microbiome intestinal privé de fibres alimentaires endommage la barrière muqueuse colique et accroît la prédisposition aux agents entéropathogènes. Son équipe a pour objectif la conception de thérapies alimentaires permettant de renforcer la barrière muqueuse et d’améliorer la santé des individus. Il a reçu plusieurs prix, dont la Dr Tissier’s Medal de la Japan Bifidus Foundation. 

Bassam
Janji

Dr Janji a obtenu son doctorat en oncologie à l’Université de Paris et a effectué un postdoctorat à l’Institut Curie de Paris. Il a rejoint le Luxembourg Institute of Health (LIH) afin de mettre en place un programme de recherche sur le rôle de l’hypoxie dans la régulation de l’immunité tumorale. Il a obtenu une HDR (Habilitation à diriger des recherches) de l’Université Paris-Saclay en 2011 et a été nommé chef du Groupe Immunothérapie et microenvironnement tumoral (TIME) en 2019. Le groupe du Dr Janji est impliqué dans la définition de stratégies thérapeutiques innovantes afin d’améliorer les bienfaits de l’immunothérapie anticancéreuse dans diverses tumeurs solides.  

Dr Carole Devaux et Dr Jacques Zimmer, co-superviseur (LIH)

Carole
Devaux

Le Groupe Recherche clinique et translationnelle sur le VIH (VIH-RCT) dirigé par la Dre Devaux souhaite fournir de nouvelles connaissances translationnelles sur un remède contre le VIH à l’aide de modèles murins humanisés, en particulier sur la réponse spécifique au VIH des sous-ensembles cytotoxiques de cellules T CD8 et de cellules NK. Le groupe a également mené des recherches sur le développement de molécules thérapeutiques multifonctionnelles hétéromultimériques qui activent l’activité du complément vis-à-vis des cellules cibles et sur le développement d’antiviraux dérivés de produits naturels. Le groupe est partenaire de plusieurs réseaux européens de lutte contre le VIH et le VHC. 

Jacques
Zimmer

Dr Jacques Zimmer, MD, Ph. D., est un expert en biologie des cellules tueuses naturelles (NK). Après sa thèse de doctorat à Strasbourg, en France, il a poursuivi par un postdoctorat au Ludwig Institute for Cancer Research de Lausanne, en Suisse, dans le groupe du professeur Werner Held. Il est actuellement chef de groupe au sein du Département Infection et immunité du LIH. Ses recherches portent sur les cellules NK dans le contexte des immunodéficiences (syndrome de déficience en ATP, syndrome de Good) et des infections. 

Dr Annette Kühn et Dr Christiane Hilger, co-superviseur (LIH)

Annette
Kühn
Christiane
Hilger

Dre Kuehn et Dre Hilger sont cheffes de groupe de recherche au Département Infection et immunité du Luxembourg Institute of Health. Elles sont toutes deux expertes en caractérisation moléculaire et immunologique des allergènes, les acteurs clés de la sensibilisation et du déclenchement allergiques, avec une spécialisation dans les allergies respiratoires et alimentaires. En ce qui concerne les études translationnelles, le groupe de recherche se concentre sur le profilage complet des patients afin de les stratifier en fonction de leur endotype sous-jacent, l’objectif final étant d’améliorer les soins cliniques apportés aux patients allergiques. Les résultats des recherches des deux chercheuses principales constituent une contribution majeure au domaine de l’allergologie moléculaire. 

Dr Johannes Meiser (LIH)

Johannes
Meiser

Au cours de séjours postdoctoraux couronnés de succès au Centre du Luxembourg pour la biomédecine des systèmes et au Cancer Research UK Beatson Institute de Glasgow, tous deux soutenus par des bourses individuelles compétitives, Dr Meiser s’est spécialisé dans le métabolisme des cellules de mammifères, plus particulièrement dans le cadre du cancer et de l’immunométabolisme. Il est ensuite passé avec succès à un poste de chercheur principal au LIH, principalement financé par le programme ATTRACT du FNR (un programme menant à la titularisation sur 5 ans de 1,5 million d’euros). Grâce à des financements externes supplémentaires du Luxembourg et de l’étranger, le laboratoire s’est agrandi et compte désormais 7 membres.  

Dr Alessandro Michelucci (LIH)

Alessandro
Michelucci

Dr Michelucci est un neuroscientifique cellulaire et moléculaire et dirige le Groupe Neuro-immunologie du LIH. Ce groupe a pour objectif d’identifier les propriétés immunologiques des cellules immunitaires résidentes du cerveau, les microglyocites représentant les cellules effectrices clés, ainsi que d’étudier leurs interactions avec les cellules immunitaires périphériques en cas de maladies tumorigènes ou neurodégénératives afin d’identifier des programmes spécifiques qui pourraient constituer des cibles pour une intervention thérapeutique. En effet, ces réactions inappropriées des cellules immunitaires favorisant souvent les maladies cérébrales, leurs mécanismes cellulaires et moléculaires sous-jacents se sont récemment révélés être des cibles thérapeutiques potentielles. 

Dr Simone Niclou et Dr Anna Golebiewska, co-superviseuse (LIH)

Simone
Niclou

Dre Niclou est directrice du Département d’Oncologie du LIH. Elle dirige le laboratoire de neuro-oncologie NORLUX du LIH et est professeure adjointe à l’University of Bergen, en Norvège. Neurobiologiste de formation, la Dre Niclou se consacre à la recherche sur les tumeurs cérébrales depuis 2005. Ses recherches portent sur la biologie des gliomes diffus et plus particulièrement sur le métabolisme des gliomes, l’hétérogénéité et la plasticité tumorales, l’angiogenèse et l’invasion. Le laboratoire a établi un portefeuille unique d’organoïdes tumoraux basés sur des patients et de modèles orthotopiques de xénogreffes dérivés de patients (PDOX). Le principal moteur de la Dre Niclou est de générer de nouvelles perspectives applicables à la traduction clinique et qui seraient bénéfiques pour les patients. 

Anna
Golebiewska

Dre Golebiewska est cheffe de groupe au sein du Laboratoire de neuro-oncologie NORLUX. Elle possède une formation en biologie moléculaire et cellulaire et a obtenu son doctorat dans le domaine de la recherche sur les cellules souches.  Ses travaux portent sur la compréhension de la biologie des tumeurs cérébrales et le développement de modèles animaux cliniquement pertinents. Elle s’intéresse particulièrement aux différents aspects de l’hétérogénéité tumorale et à l’hypothèse de cellules souches cancéreuses. Ses projets actuels ont pour objectif l’étude de la plasticité intrinsèque qui permet aux cellules des tumeurs cérébrales de s’adapter et de survivre aux stress externes exercés par les signaux micro-environnementaux et les traitements. 

Dr Jérôme Paggetti et Dr Etienne Moussay, co-superviseur (LIH)

Jérôme
Paggetti

Dr Paggetti dirige le Groupe Interactions du stroma tumoral du Département d’Oncologie du LIH depuis 2017. Ses recherches en hémato-oncologie se concentrent sur l’interaction entre les cellules leucémiques et leur microenvironnement, en particulier le système immunitaire, au moyen d’échantillons de patients et de modèles précliniques murins. Le groupe compte désormais 10 membres (5 doctorants, 2 postdoctorants, 1 ingénieur et 2 chefs de groupe). Dr Paggetti a établi des collaborations avec des universités et des instituts de cancérologie réputés en Europe, et a reçu plusieurs prix scientifiques, dont le prix du FNR pour une publication remarquable en 2016. 

Etienne
Moussay

Dr Moussay dirige le Groupe Interactions du stroma tumoral du Département d’Oncologie du LIH depuis 2015. Ses recherches en hémato-oncologie se concentrent sur l’interaction entre les cellules leucémiques et leur microenvironnement, en particulier le système immunitaire, au moyen d’échantillons de patients et de modèles précliniques murins. Le groupe compte désormais 10 membres (5 doctorants, 2 postdoctorants, 1 ingénieur et 2 chefs de groupe). Dr Moussay a établi des collaborations avec des universités et des instituts de cancérologie réputés en Europe, et a reçu plusieurs prix scientifiques, dont deux prix du FNR pour une publication remarquable en 2012 et 2016.  

Dr Clément Thomas et Prof Dr med. Michel Mittelbronn, co-superviseur (LIH)

Clément
Thomas
Michel
Mittelbronn

Les recherches du Dr Thomas sont axées sur les fonctions et les modes de régulation du cytosquelette d’actine dans les cellules eucaryotes, et plus particulièrement sur les processus pilotés par l’actine qui sous-tendent la progression du cancer et les métastases. Dans une étude récente, son groupe a établi qu’une structure cytosquelettique particulière qui se forme dans les cellules tumorales lors de l’attaque des lymphocytes cytotoxiques constitue un point de convergence unique pour de multiples mécanismes d’échappement ainsi qu’un point d’intervention thérapeutique prometteur pour rétablir une immunité antitumorale efficace chez les patients.  

Dr Torsten Bohn et Dr Hanen Samouda, co-superviseuse (LIH)

Torsten
Bohn

Dr Bohn est le chef du Groupe de recherche Nutrition et santé du Département Médecine de précision (DoPH). Nutritionniste et chimiste alimentaire de formation, il se concentre, avec son équipe, sur la relation entre l’alimentation, en particulier les micronutriments et les substances phytochimiques, et la santé, en particulier l’inflammation et le stress oxydatif. Il est également professeur associé adjoint à l’Université du Luxembourg et rédacteur en chef de la revue Int. J. Vitam. Nutr. Res. Il a participé à plusieurs actions EU-COST et a dirigé divers projets de recherche financés par des sources externes. Il est également membre du Scientific Network on Food Consumption Data de l’EFSA.  

Hanen
Samouda

Dre Hanen Samouda est anthropologue clinique et épidémiologiste. Elle travaille à l’amélioration de la compréhension des mécanismes qui sous-tendent le développement de troubles nutritionnels et de la composition corporelle liés à la santé, avec une attention particulière pour l’obésité, les comorbidités cardiométaboliques, le microbiote et les processus du vieillissement. Ses activités de recherche mettent sont centrées sur l’étude du paradoxe de l’obésité, le développement et l’évaluation de programmes de gestion de l’obésité, ainsi que sur l’étude de la graisse ectopique comme déterminant de la santé. Dans un travail récent, elle a développé des outils précis et faciles à utiliser pour évaluer l’adiposité viscérale, un facteur de risque majeur des maladies cardiométaboliques, oncologiques et neurodégénératives. Ces outils anthropométriques ont été validés comme étant les prédicteurs les plus précis des maladies cardiométaboliques, du cancer et du décès précoce (mortalité cardiovasculaire, cancéreuse et toutes causes confondues) dans une étude de population suivie pendant vingt ans, en comparaison avec les outils traditionnels de diagnostic de l’obésité, lorsque l’imagerie biomédicale n’est pas disponible. 

Dr Reinhard Schneider (UL-LCSB)

Reinhard
Schneider

Le groupe de la plateforme centrale de bioinformatique dirigé par Dr Schneider a déjà développé un certain nombre de projets impliquant la gestion, le traitement et l’analyse de données médicales et biologiques à grande échelle. Le groupe a déjà mis en œuvre des plateformes de connaissances pour des projets d’intégration de données à grande échelle dans divers contextes pathologiques. En outre, le groupe met en œuvre un environnement informatique garantissant un environnement scientifique reproductible. La plateforme centrale de bioinformatique dispose d’une solide expertise en bioinformatique, en gestion, intégration et analyse des mégadonnées et en exploration de texte. Dr Schneider a été chef de groupe au Laboratoire européen de biologie moléculaire à Heidelberg (LEBM) pendant 8 ans avant de rejoindre le LCSB. Il possède une solide expérience d’entrepreneuriat, ayant fondé plusieurs entreprises dérivées, ou spin-offs. 

photo : (c) LCSB/University of Luxembourg

Prof Dr Jens Schwamborn (UL-LCSB)

Jens
Schwamborn

Professeur Schwamborn a obtenu un doctorat à l’University Muenster. Il a ensuite travaillé comme chercheur postdoctoral à l’IMBA de Vienne, puis comme chercheur principal à l’University Clinic Muenster. Depuis 2013, le professeur Schwamborn est chercheur principal au Centre du Luxembourg pour la biomédecine des systèmes et professeur à l’Université du Luxembourg.  

Ses recherches se concentrent sur l’utilisation de cellules souches pluripotentes induites spécifique au patient pour le développement d’approches avancées de modélisation des maladies in vitro. Dans ce contexte, il s’intéresse particulièrement à la technologie des organoïdes. 

Prof Dr Paul Wilmes (UL-LCSB)

Paul
Wilmes

Professeur Wilmes enseigne l’écologie des systèmes au Centre du Luxembourg pour la biomédecine des systèmes de l’Université du Luxembourg, où il dirige le Groupe de recherche Écologie des systèmes.  

Bénéficiaire de la bourse britannique Chevening, le professeur Wilmes a obtenu son doctorat à la School of Environmental Sciences de l’University of East Anglia (Royaume-Uni) en 2006. Pour une partie de sa recherche doctorale, il a travaillé un certain temps au Max Planck Institute for Marine Microbiology de Brême (Allemagne) en tant que chercheur invité du service d’échange universitaire allemand. Le professeur Wilmes a ensuite effectué des recherches postdoctorales à l’University of California, à Berkeley (États-Unis), avant de revenir dans son pays natal, le Luxembourg, en 2010, grâce au programme de bourses ATTRACT du Fonds national de la recherche du Luxembourg. Il a reçu une subvention de consolidation du Conseil européen de la recherche (CER) en 2019. Il a été élu membre à part entière de l’Institut Grand-Ducal, Section des Sciences naturelles, physiques et mathématiques ainsi que de l’Académie Lorraine des Sciences. En 2018, le professeur Wilmes a reçu le Grand Prix en sciences biologiques de l’Institut Grand-Ducal. 

Ses recherches portent principalement sur l’utilisation d’approches de la biologie des systèmes pour élucider les relations écologiques fondamentales au sein des et entre les populations microbiennes in situ. Le groupe du professeur Wilmes a été le premier à développer des méthodologies pour procéder à des mesures moléculaires systématiques des consortiums microbiens dans l’espace et le temps qui sont utilisables en laboratoire humide ou sec. Elles permettent par exemple de définir les schémas de mode de vie de populations distinctes et de les connecter à des traits génétiques et fonctionnels. Ces mêmes approches permettent l’étude des interactions moléculaires microbiome-hôte. Dans ce contexte, son groupe a développé un modèle in vitro de l’interface gastro-intestinale humain-microbe basé sur les microfluides, appelé HuMiX. 

Le professeur Wilmes est l’auteur de plus de 90 publications évaluées par des pairs et figure parmi les chercheurs les plus cités. Il est fréquemment invité comme orateur à des symposiums scientifiques internationaux et par des établissements universitaires. 

Dr Elisabeth Letellier (UL-DLSM)

Elisabeth
Letellier

Dre Letellier est chercheuse principale et codirige le Groupe Mécanismes moléculaires des maladies au sein du Département Sciences de la vie et Médecine de l’UL. Elle possède une formation en biologie cellulaire et moléculaire et a obtenu son doctorat au Deutsches Krebsforschungszentrum (DKFZ, Allemagne). Elle travaille sur le cancer colorectal et son environnement tumoral depuis qu’elle a rejoint l’UL en 2009. En collaboration avec le professeur Haan, divers cliniciens, le LNS, l’IBBL et le LIH, elle a lancé la banque d’échantillons de CRC humains, qui comprend actuellement 160 patients atteints de cancer colorectal (CRC). Au cours des dix dernières années, son équipe a acquis une expertise dans la recherche sur le CRC et s’est concentrée plus particulièrement sur le développement de modèles tumoraux 3D dérivés de patients, y compris des organoïdes de CRC, afin de mieux comprendre les mécanismes moléculaires sous-jacents de l’initiation tumorale et de la résistance des tumeurs au traitement. 

(h-index: 14, i10-index: 17, citations: 992)

Dr med. Barbara Klink (LNS)

Barbara
Klink

Dre Klink est à la tête du National Center of Genetics (LNS). Elle dirige également le nouveau Groupe de recherche Génomique tumorale fonctionnelle au sein du Département d’Oncologie (LIH). Dre Klink est généticienne et ses activités cliniques et de recherche se concentrent sur la génétique des tumeurs et les maladies tumorales héréditaires. Elle possède une expertise approfondie du séquençage de l’ensemble du génome et de l’évaluation des données génétiques dans le contexte clinique. En collaboration avec le LIH, l’Université du Luxembourg et des partenaires cliniques, Dre Klink souhaite renforcer la recherche translationnelle sur le cancer et l’oncologie de précision au Luxembourg. 

Associate Prof, Dr rer. nat. Anne Grünewald (UL-LCSB)

Anne
Grünewald

Dre Grünewald bénéficie d’une bourse du programme ATTRACT du FNR et est cheffe de groupe de recherche au LCSB. Elle a rejoint l’Université du Luxembourg (UL) en 2016 après des périodes de recherche passées à Lübeck, Londres, Sydney et Newcastle. Ses recherches portent sur le rôle du DNA mitochondrial dans la maladie de Parkinson (MP). Au-delà d’I2TRON, elle est chercheuse principale dans les DTU CiTICS et PARK-QC. À ce jour, elle a publié plus de 50 articles et obtenu plus de 4,5 millions d’euros de subventions. Dre Grünewald est membre du Conseil de l’université et du Comité pour l’égalité des genres de l’UL.