Chercheur du département de recherche sur le cancer reçoit un financement de l’UE pour étudier une nouvelle approche d’immunothérapie

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• Département de recherche sur le cancer
• Groupe Immunothérapie et microenvironnement des tumeurs

Le programme de bourses individuelles des Actions Marie Sklodowska-Curie de la Commission européenne a attribué au Dr Teresa L. Ramos une bourse pour mener un projet de recherche de deux ans connu sous le nom d’INCEPTOR. Le projet vise à étudier les mécanismes d’échappement des tumeurs aux cellules immunitaires, un obstacle majeur à l’immunothérapie du cancer.

L’un des défis majeurs de l’immunothérapie anticancéreuse est la capacité des tumeurs à échapper à la surveillance des cellules immunitaires, empêchant ainsi le système immunitaire de les combattre efficacement. L’un des principaux mécanismes utilisés par les cellules tumorales pour échapper au contrôle immunitaire est la régulation négative du complexe majeur d’histocompatibilité de classe I (MHC-I), qui est crucial pour la reconnaissance immunitaire des cellules tumorales. Le projet INCEPTOR vise à étudier les moyens de restaurer l’expression du MHC-I à l’aide de médicaments innovants et l’efficacité de ces médicaments dans l’amélioration de la capacité des cellules immunitaires à tuer la tumeur.

Sous la direction du Dr Bassam Janji, chef du groupe de recherche Immunothérapie et Microenvironnement des Tumeurs, et en collaboration avec AC Bioscience en Suisse, le Dr Ramos évaluera les bénéfices de l’utilisation d’approches médicamenteuses combinatoires innovantes pour améliorer l’efficacité de l’immunothérapie anticancéreuse basée sur les inhibiteurs des points de contrôle immunitaires et/ou des vaccins élaborés à partir de cellules dendritiques.

Le projet répondra à un besoin clinique non satisfait en fournissant la preuve de concept préclinique pour concevoir une nouvelle génération d’approches combinatoires innovantes qui pourraient contribuer à révolutionner l’immunothérapie contre le cancer. Ces stratégies thérapeutiques consisteront à stimuler simultanément un vaccin à base de cellules dendritiques tout en induisant les lymphocytes T à déclencher une réponse immunitaire anti-tumorale robuste.

conclut le Dr Ramos.

Le projet débutera le 1er avril 2024 et se terminera le 31 mars 2026.